samedi 24 octobre 2015

Pico Veleta 3398m, Sierra Nevada (Andalousie) à ne vraiment pas négliger.

Le pico Veleta (girouette en espagnol car ça souffle) et ses 3398 mètres marquent le sommet de la station de ski de Sierra Nevada dans la Sierra Nevada en Andalousie. On le voit de partout tout autour et même sur le étiquettes des bouteilles d'eau minérales de Lanjaron, dans un style plus lissé ou alpin...car tout de même cette chaîne de montagne ressemble davantage à une succession de dômes. Impossible de passer à côté tant il reste associé aux photos de l'Alhambra avec en toile de fond la montagne enneigée : c'est bien le pico Veleta et sa silhouette finalement élégante.

Photo 1: Le pico Veleta dont le sommet est légèrement coiffé de nuages. A sa droite le versant de la station de ski. L'urbanisation de la station est cachée par la crête au deuxième plan. Le départ de la ballade est sur la gauche.
 Son ascension est hyper simple car une route (la plus haute d'Europe, à faire à vélo, le revêtement m'a paru bon et il y avait pas mal de vététistes) monte quasiment au sommet en fait à plus de 3300m et il vous restera un petit sentier pour la partie finale (voir un super article de presse dans la journal le Monde à ce propos). Bien sûr, on se trouve dans le cadre d'une station de ski et certains seront gênés peut-être par la profusion de remontes pentes et se demanderont nom de dieu qu'aller faire là-haut. Il serait bien dommage alors de renoncer à le gravir. Tout d'abord parce que le panorama y est exceptionnel. Ensuite, car le sentier qui part du haut de l'urbanisation de la station à 2500 mètres (la route est fermée à ce niveau) passe à travers les lacets de la route dans un premier temps (là aussi assez gracieux, comme un boa posé sur sa branche) et reste ensuite sur la gauche et le versant est qui donne sur la vallée d'à côté. Ainsi, on oubliera momentanément les agressions des remontes pentes et des bâtiments de la station qui date pour beaucoup des années 60. Ces dernières, c'est vrai, sont bien visibles d'autant plus que le terrain est sec et que le couvert végétal (les pelouses) est vraiment fin voire absent. Certains vous diront que la vraie ascension se fait par le versant sud depuis un des villages des Alpujaras.

Photo 2 : Logo de la marque d'eau minérale Lanjaron (village des Alpujarras). Du site, www.ideal.es/granada/noticias/201303/21/Media/Granada/logo-lj--647x350.jpg

Mais, en ce mercredi 21 octobre, le brouillard à la montée m'a laissé dans une ambiance écossaise (pardon pour les clichés) et mon regard ne pouvait se projeter très loin. Mais finalement, un chemin bien balisé, un dénivelé d'à peine 800 mètres et voilà.

Photo 2: Quand je vous disais qu'il  y avait un peu de brouillard.  Mais il n'y a qu'à remonter la route, ou passer par le sentier qui coupe le virages. En tout cas, la silhouette de la route ne me paraît nullement agressive.
 Heureusement le temps s'est en partie levé et du sommet j'ai pu apercevoir le Mulhacen (3482 m), point culminant de la Sierra, la route qui transformée en piste prolonge son parcours dans le massif, les quelques petits lacs en contrebas et la station de ski ainsi que la ville de Granada bien plus bas (de laquelle part la route de 33 km qui nous permet de monter). On se rend compte alors que le versant est est bien plus abrupt. On surplombe le refuge et, en ce jour; où la neige marque le sol de manière continue à partir d'environ 3000 mètres d'altitude, l'usage des chaussures de trail était limite dans les 5 à 15 centimètres de neige d'avant le sommet. Le vent soufflait pas mal. J'ai d'abord fait un peu le malin avec mon petit short d'athlétisme (en fait on s'en fiche d'autant plus que je n'ai croisé dans la montée, dans la partie finale, qu'un couple de nordiques emmitouflés (ça avait l'air d’être des nordiques) à qui j'ai juste dit "Hola!" Ben oui, on est en Espagne...) et puis j'ai fait comme tout le monde, je me suis habillé... La côte méditerranéenne n'était pas visible en ce jour mais ce n'est que partie remise. L'ascension se fait en une demi journée. Finalement je garde l'image du massif avec ses harmonieux dégradés de marrons, auréolé d'une touche blanche. Et si vraiment l'effort vous a affaiblit, il sera toujours possible de se restaurer dans les petits restaurants le long de la route en descendant.
Photo 3 : Avouez que c'était peu engageant...

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