dimanche 5 juin 2016

Haïti au Marathon des mots 2016

Le dernier week end de juin (du 23 au 26) à Toulouse a lieu le Marathon des mots : évènement qui permet aux lecteurs de rencontrer les auteurs selon des thèmes annuels. Cette année Africa nova, et la condition noire.
Alors dans ce cadre là, une place pour Haïti apparait évidente.

Voici donc une petite programmation sélective et subjective :
- le jeudi 23, 20 h à la librairie Ombres blanches (entrée libre) rencontre entre D.Laferrière (qu'on ne présente plus et qui vient nous faire à Toulouse sa visite quasi-annuelle désormais), L.Leroy (directrice des éditions Zulma) et l'écrivain Makenzy Orcel sur le thème Haïti en toutes lettres.

-le vendredi 24 dès 14h30 rencontre (entrée libre) avec D.Laferrière à la librairie Privat sur le thème Mythologies américaines. Le soir, au cloître des Jacobins (entrée payante et réservation nécessaire), à partir 20h30, il nous fera une lecture de son livre L'odeur du café. En même temps, et c'est bien dommage, rencontre (entrée libre) entre la journaliste Valérie Marin La Meslée, auteure du si beau et si nécessaire (c'est mon avis) Chérir Port au Prince et Makenzy Orcel sur le thème Vue sur Port au prince, à la librairie La Renaissance (1 allée Marc Saint Saëns, métro Basso Cambo).


Photo 1: A lire bien sûr, avant de faire le voyage à Port au Prince.

Photo 2: Port au Prince : en montant vers Pétion-Ville  par la route de Canapé vert, vue sur le quartier de Jalousie.
- Enfin le samedi 25, à nouveau au cloître des Jacobins (entrée payante et réservation), à 11h, rencontre sur le thème L'un et l'autre entre D.Laferrière et l'écrivain congolais A.Mabanckou. Et le soir à la fameuse Cave poésie (entrée libre), rue du Taur, sur le thème Poésie noire, lecture notamment de "Les immortelles" de Makenzy Orcel.

Après les rencontres, je reste sur les premières impressions de lecture, et continue de penser que Chérir Port au Prince est le plus beau livre écrit sur Haïti ces dernières années. Valérie Marin La Meslée, lorsqu'on peut avoir la chance de discuter avec elle, n'a pas besoin de s'excuser de n'être aller en Haïti que lors de voyages de courte ou moyenne durée. Elle a vraiment bien saisi et ressenti la ville et elle connaît son sujet. On n'a pas forcément besoin de vivre le lieu pour bien le sentir. Et ce d'autant plus que dans certaines ONG ou organisations internationales les expatriés sont astreints à des couvre feux et qu'ils sont cantonnés (ou qu'ils se cantonnent tout seul) entre eux...

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